Des microbes pour nettoyer les sites miniers

Des microbes pour nettoyer les sites miniers

L’Ontario est un chef de file de l’innovation minière, et la nouvelle chaire de recherche en exploitation minière biologique, biorestauration et vulgarisation scientifique a pour but qu’elle le reste. La professeure Nadia Mykytczuk et son équipe de l’Université Laurentienne se concentrent sur la promotion de l’utilisation de microbes pour réduire les incidences environnementales des activités minières. « L’utilisation de microbes pour nettoyer les sites miniers n'est pas une nouvelle idée, explique-t-elle. Les scientifiques travaillent sur ce sujet depuis 30 ans et ont remporté un succès limité. Mais maintenant, la technologie moléculaire a progressé au point où nous pouvons associer des microbes particuliers à des types particuliers de déchets. » Le but de Mme Mykytczuk est de découvrir ces microbes et ce qu’ils peuvent faire, puis de concevoir des solutions et de les commercialiser rapidement. Elle est reconnaissante à la Société de gestion du Fonds du patrimoine du Nord de l'Ontario d’appuyer son programme de recherche : « La SGFPNO reconnaît l’importance de cette recherche pour l’industrie de l’Ontario et pour les technologies vertes que nous pouvons apporter sur les sites miniers partout dans le monde. »

Qui
Chaire de recherche industrielle en exploitation minière biologique, biorestauration et vulgarisation scientifique à l’Université Laurentienne

Programme
Programme d’innovation pour le Nord – Chaires de recherche industrielle